C’est avec une exibition de neuf vaisseaux spatiaux, avec une technologie avancée et inconnue, observée par Keneth Arnold le 24 juin 1947, que des présumés extraterrestres  ont commencé ce que l’on appele conventionnellement l’Ère Moderne des Soucoupes Volantes. Depuis lors, le sentiment que le contact avec les intelligences qui nous visitent est imminent et écrasant a accompagné les sursauts et  mésaventures de l’humanité au contact de la réalité OVNI. Quand nous pensons en contact officiel, nous pensons en contact entre nous et une autre espèce créatrice de civilisation. Nous tenons aujourd’hui comme très probable que des nombreuses et différentes civilisations visitent notre planète. Toute cette population cosmique rentrera en contact, chacune en son temps, ou auraient-elles un agenda commune, dans le style d’une fédération galactique ?

Si nous examinons la casuistique ufologique, nous sommes obligées de nous demander si le contact avec une autre espèce extraplanétaire intelligente pourrait se faire d’un coup, avec la descente d’un vaisseau dans les jardins de la Maison Blanche, par exemple, ou un autre scénario imaginé par la fiction scientifique.

L’étrangété traumatique, que le contact avec cette réalité impose, révèle les incommensurables différences d’évolution biologique, scientifique, tecnologique et culturelle mises en évidence par les rapports des témoins. Ces différences démontrent que le contact effectif ne serait possible, sans que nous courrions le risque de disparaître dans cet impact, que dans un contexte évolutif de connaissance mutuelle de deux humanités, où les différences seraient lentement comprises et assimilées, favorisant l’acceptation de ce qui devrait souvent se révéler comme radicalement différente.

L’établissement du contact pendant une longue période de temps serait aussi plus conforme aux engagements éthiques, dont certaines intelligences affirment être une loi universelle de non ingérence dans le cours évolutif des planètes visitées. Cette loi universelle, si elle existe, nous oblige à penser au contact à long terme, un temps nécessaire à la transmission des connaissances entre les différentes espèces et civilisations.

Nous avons des raisons de penser que peut-être ce contact à long terme a déjà eu lieu, avec au moins deux civilisations cosmiques, depuis les années 1960. Nous les mettons en relief pour avoir des caractéristiques générales communes : le Projet Serpo d’Échange (1947-1978; 2005-2016) et le contact avec la Planète Ummo (1966-2015) sont deux formes différentes de supposés contacts extraterrestres à long terme, car ils restent actifs et dynamiques, provoquant aujourd’hui des effets sociaux de portée planétaire. Deux contacts présumés qui ont encore en commun le fait d’être considérés comme des fraudes monumentales, statut qu’ils conservent auprès du grand public jusqu’à nos jours.

Le Projet Serpo d’Échange est né déjà recouvert, car c’est une initiative secrète du gouvernement des EUA. Le Cas Ummo a souffert à son tour la recourrante et efficace stratégie du recouvrement : Jordan Peña, l’un des principaux contactés, déclara en être l’auteur, malgré l’avéré impossibilité pratique d’une seule autorité pour des informations scientifiques aussi étendues, détaillées et complexes.

Mais le statut de fraude  ne suffit pas pour reléguer ces évènements aux oubliettes, car ils intérpellent le désir de savoir de toute sorte de personnes autour du monde, générant des effets sociaux de portée planétaire, dans la formations de reséaux sociaux, de congrès, séminaires, publications, etc., y compris le débat scientifique de haut niveau, promouvant le progrès dans les questionnements et perspectives de notre propre science et de nos connaissances sur les Ovnis.

Nous aborderons chaque cas dans la perspective que nous voulons développer dans cet article, sur la façon dont ces contacts de longue durée se sont établis, en considérant les effets sociaux comme des indicateurs, ou de leur réalité, ou encore de l’action d’une instance terrestre intéressée à transmettre des connaissances sur d’autres espèces intelligentes, réèlles ou imaginaires, peut-être les deux choses à la fois. Entre réalité, fiction et recouvrement, nous avons documenté au fil des années de nombreuses formes de contact qui suggèrent une prise de conscience croissante par nous, humains, de la réalité extraterrestre.

Le contact détaillé avec deux espèces humaines différentes, l’une de la planète Serpo, l’autre de la planète Ummo, serait épouvantable et inimaginable si les documents générés ne soulevaient pas de soupçons sur leur réalité, ou n’étaient pas crédités par notre science terrienne. Premièrement, ces contacts déjà établis, s’ils ont une réalité, prouveraient l’existence d’au moins deux races extraterrestres, favorisant deux modes de contact différents avec notre espèce. À quoi cela sert-il, si nous ne pouvons pas prouver l’origine extraterrestre des contacts et, par conséquent, l’existence réelle de ces espèces extraterrestres?

Nous sommes alors obligées de supposer que des personnes ou des groupes de Terriens ont produit ces documents. Ils exprimeraient donc nécessairement le tissage de l’imaginaire et du symbolique humain, forgeant une réalité ufologique qui se situerait dans le champ des inventions et des formations de l’esprit. L’implication des formations mentales est certainement un aspect du phénomène OVNI, mais elles ne se forment pas à partir de rien, mais à la suite d’expériences qui ont laissé des traces et des séquelles réelles et documentées chez des milliers de personnes à travers le monde. Et il est maintenant prouvé que le phénomène OVNI est physique. Comprendre l’humain et ses formations mentales est en soi une raison anthropologique de regarder les rapports du Projet Serpo d’Interchange et les lettres de la planète Ummo.

Mais, nous partons, nous, de la raison ufologique, de l’hypothèse extraterrestre, qui nous amène à considérer et explorer la possibilité que ces documents soient des moyens authentiques de communiquer des civilisations extraterrestres avec notre espèce. De cette manière, nous pouvons appréhender les zones d’étrangeté, d’incompréhension, de différences mentales qui entravent la transmission de concepts philosophiques et scientifiques fondamentaux, en plus d’une infinité de différences et de points communs, s’habituer, tout au long de la lecture de ces documents de contact, à l’existence d’autres formes de vie humaine et d’intelligence.

Le Projet Serpo d’Interchange

Le Projet Serpo d’Interchange fut l’une des conséquences incroyables du déjà incroyable accident concernant des ovnis à Roswell. Comment avons-nous été informés de ce projet inédit et ultrasecret du gouvernement des EUA, qui s’est produit entre 1965 et 1978 ? Quelqu’un qui se fait appeler Anonymous et se présente comme un haut fonctionnaire à la retraite de la US Defense Intelligence Agency (DIA) a commencé à publier, en 2005, des informations sur l’échange extraterrestre présumé. Ces rapports sont extraits d’un document top secret de trois mille pages issu de la mission. Anonymous rapporte le contenu de ce document, qui exprime la vision et la compréhension que l’équipe terrienne avait de leur expérience avec une autre espèce humaine sur une autre planète. Anonymous précise qu’il fait partie d’un groupe de six employés de DIA, trois employés actuels et trois anciens employés.

En juillet 1947, juste un mois après l’ouverture de l’ère moderne des soucoupes volantes, un OVNI aurait été accidenté à Roswell, dans l’un des cas les plus emblématiques de l’Ufologie mondiale. Anonymous nous informe qu’il y a eu en fait deux accidents, l’un à Corona et l’autre à Pelona Peak, impliquant deux vaisseaux extraterrestres. L’accident de Corona a été découvert un jour plus tard par une équipe d’archéologues. Un Ebe (entité biologique extraterrestre) a été retrouvé vivant, caché derrière un rocher.[1]  Cet être fut nommé Ebe 1. Il accepta de l’eau, mais reffusa la nourriture. Deux autres Ebens furent retrouvés morts. Après examen du lieu, toutes les évidences en furent retirées. Ebe 1 et les corps de ses compagnons retrouvés morts furent ransferés à Los Alamos.

Ebe 1 a établi une communication avec ses hôtes de Los Alamos et a fourni l’emplacement de sa planète natale. Il était avec nous jusqu’à sa mort en 1952, assez longtemps pour donner une explication complète de tout ce qui se trouvait à l’intérieur de chacun des deux vaisseaux. L’un des objets trouvés était un dispositif de communication par lequel Ebe 1 était autorisé à communiquer avec sa planète.

Anonymous continue de signaler qu’une réunion était prévue pour avril 1964 près d’Alamogordo, au Nouveau-Mexique. Les extraterrestres auraient atterri et récupéré les corps d’Ebens tués dans l’accident et des informations ont été échangées en anglais, à l’aide du dispositif de traduction susmentionné. Voyons le résumé d’Anonyme pour cette incroyable aventure: «En 1965, nous avions un programme d’échange avec les extraterrestres. Nous avons soigneusement sélectionné 12 militaires; dix hommes et deux femmes. Ils ont été formés, testés et soigneusement retirés du système militaire. Les 12 étaient qualifiés dans diverses spécialités. Près de la partie nord du site d’essai du Nevada, les extraterrestres ont débarqué et les 12 Américains sont partis. Une entité a été laissée sur Terre. Le plan initial était que nos 12 personnes restent 10 ans, puis reviennent sur Terre. » Serpo est à 38,43 années-lumière de la Terre, possède deux lunes et est situé dans le système stellaire binaire Zeta Reticuli 1 et 2, ayant deux soleils, en orbite avec six autres planètes l’étoile Zeta Reticuli 1. C’est une planète légèrement plus petit que la Terre, ayant une atmosphère similaire. La température à Serpo varie entre 43 ° et 126 °, la température la plus élevée étant à la limite de ce que le corps humain peut supporter.

1. Serpo et les Ebens.

L’équipe a mis neuf mois pour atteindre Serpo, lors d’un voyage à bord d’un navire Ebe, dans lequel tout le monde était souvent malade, souffrait de vertiges et de désorientation, comme en état onirique. Il vaut la peine de lire le rapport 12 sur www.serpo.org pour une description très  intéressante de ce voyage. Anonymous publie un extrait du journal de bord du commandant de mission, décrivant l’arrivée à Serpo: «Nous avons descendu la rampe. Un grand nombre d’Ebes nous attendent. Nous voyons un grand Eben, le plus grand que nous ayons jamais vu. Il intervient et commence à nous parler. (…) Mais nous sommes emmenés dans une arène ouverte. Cela ressemble à un terrain de parade. Le sol est en terre battue. En levant les yeux, je vois un ciel bleu. Le ciel est très clair. Nous voyons deux soleils. L’un plus brillant que l’autre. Le paysage ressemble à un désert, à l’Arizona ou au Nouveau-Mexique. Pas de végétation que l’on puisse voir. Il y a des collines, mais rien que de la terre. (…) Mais un grand nombre d’ebes nous accueillent. Ils ont l’air amical. »

Dans les premières impressions de la planète, le commandant rapporte un artefact technologique qui sera commenté et reproduit dans un dessin du journal et qui a à voir avec le passage du temps, peut-être l’un des plus gros problèmes auxquels s’est heurté l’adaptation des Terriens à ce monde extraterrestre. L’équipe s’est vite rendu compte que les montres apportées de la Terre ne fonctionnaient ni à l’intérieur du vaisseau, ni pendant le voyage, ni à Serpo. Ils ont progressivement perdu la notion du temps, qu’ils étaient incapables de régler avec l’heure Eben, car ils ont découvert une perception différente du temps, non pas en heures, mais par périodes, sans marquer le jour et la nuit, car à Serpo il ne fait jamais vraiment noir, à cause de la présence des deux soleils. Une immense tour surmontée d’un miroir a été la première bizarrerie technologique à attirer l’attention terrestre lorsqu’elle a atterri sur la planète. Cette tour s’est avérée être ce qu’ils ont compris comme un artefact mesurant des périodes qui régulent les activités d’Ebens: «Nous entendons donc l’anglais. Nous nous sommes retournés et avons trouvé Ebe2 debout là. D’où vient-elle? Je lui ai demandé si nous pouvions explorer ce bâtiment. Elle a dit oui, bien sûr. Elle montre du doigt la salle de verre et dit de monter. D’accord, nous sommes entrés dans la salle de verre. La porte vitrée se ferme et monte très rapidement. En un rien de temps, nous sommes au sommet. Mais qu’est-ce que c’est. Nous avons demandé à Ebe2, qu’est-ce que c’est. Elle montre le soleil puis le haut de la pièce, où se trouve le miroir. Elle montre ensuite le sol. D’accord, nous voyons cela. La tour est au milieu d’un cercle. Le cercle est situé au sol. Dans chaque quadrant du cercle, il y a un symbole. Je vois que le soleil est dirigé à travers le miroir, peut-être que ce n’est pas un miroir tel que nous le connaissons, car la lumière du soleil le traverse, mais une fois que la lumière du soleil le traverse, la lumière est dirigée vers un symbole dans le cercle. Ebe2 dit que lorsque la lumière entre en contact avec le symbole, les Ebens effectuent le changement. Je ne sais pas ce que cela signifie. Peut-être qu’elle veut dire qu’elle dit aux Ebens quoi faire. 225 semble penser que c’est un écran solaire. Lorsque le soleil frappe un symbole, Ebens change ce qu’il fait et fait autre chose. Peut-être que la journée Eben est structurée. Ou peut-être que c’est leur montre. Bizarre. Mais nous sommes sur une planète étrange. Je suis heureux d’avoir toujours mon sens de l’humour. »

Les Ebens n’occupent qu’une petite partie de leur planète, avec une centaine de villages ou de lieux de résidence. Ils extraient des minéraux dans des zones reculées et disposent d’un grand pôle industriel dans le sud de la planète, situé près d’une source d’eau, suggérant à l’équipe un type de centrale hydroélectrique. Dans la liste des bizarreries trouvées sur la planète Serpo, quelque chose d’inconnu et jamais compris par l’équipe était un type différent de système électrique et de propulsion, qui est entré dans le vide et en a extrait une énorme quantité d’énergie. L’équipe a estimé le QI moyen des Ebens à 165.

La civilisation Eben est stable et structurée, avec une population de seulement 650 000 habitants à l’époque. Chaque être mâle a une compagne, ils se reproduisent plus ou moins de la même manière sexuelle que les terriens, mais les familles ont au maximum deux enfants, il n’est pas clair s’il s’agit d’une limitation de l’espèce ou d’un plan social. L’équipe a eu l’occasion d’observer que les enfants Eben “mûrissent à un rythme alarmant”. La vie d’une famille Eben est simple. Ils vivent dans de petites maisons de quatre pièces: une pour dormir, où toute la famille dort sur des nattes, la seconde pour la préparation des repas, la troisième est la salle familiale et une petite pièce pour les déchets.

La nourriture était un problème pour l’équipe terrienne. Malgré les rations militaires qu’ils ont emporté, ils devaient souvent consommer de la nourriture Eben, assez variée. Ils cultivent des légumes et des articles similaires aux pommes de terre, mais avec un goût différent. Les seuls articles similaires aux nôtres étaient des types de laitue, de navet et de tomates. Ils avaient un étrange légume de forme ronde avec de longues vignes: les Ebens cuisent les vignes et mangent une grande partie de la plante crue. Ils boivent également un liquide blanc, différent du lait par sa saveur et sa composition. Ce liquide est extrait d’un petit arbre au nord de la planète. Les Ebens trairent littéralement cet arbre et semblent prendre du plaisir à en boire. L’équipe n’a jamais réussi à aimer ce liquide. Les Ebens font de grands pots à ragoût, très insipides au goût des membres de l’équipe. Ils préparent également une sorte de pain, ce qui provoque une grande constipation. Les fruits sont la seule nourriture appréciée à la fois par les Ebens et les terriens. Les Ebens consomment beaucoup de fruits qui, bien que différents de tout ce que nous connaissons, sont sucrés, certains au goût de melon ou de pomme. L’eau a également dû être bouillie pour la consommation terrienne, car elle contient une chimie inconnue. L’attention de l’équipe a été attirée sur le fait que le corps des Ebens semble très bien utiliser la nourriture, produisant très peu de déchets, ce qui équivaut à la matière fécale d’un chat.

L’équipe n’a vu aucun signe de vieillissement chez les Ebens, ce qui rend très difficile l’évaluation de l’âge des individus. Mais ils meurent et l’équipe a vu de la tristesse dans leurs yeux à la mort des siens, observées par accident ou par des causes naturelles. Les Ebens enterrent également leurs morts de manière rituelle. Les Ebens étaient considérés comme dociles et amicaux par l’équipe.

En 1978, l’équipe est revenue sur Terre: deux de ses membres sont morts et deux autres ont décidé de rester sur la planète. Sur les huit qui sont revenus, tous sont déjà décédés, le dernier survivant étant décédé en 2002.

Nous n’avons vu ci-dessus qu’un petit échantillon du contenu des publications de www.serpo.org  et de l’intérêt potentiel des informations divulguées.

2. Le Cas Ummo.

Parmi les grands cas recensés par l’Ufologie dans le monde, le contact avec la supposée planète Ummo est unique et reste actif et inexpliqué. L’affaire Ummo commence en Espagne avec un personnage controversé appelé Fernando Sesma Manzano, qui prétend être en contact avec plusieurs ethnies extraterrestres et extradimensionnelles, recevant des messages télépathiques. En 1966, Sesma a répondu à l’appel d’une voix étrange, qui s’est identifiée comme DEI98, disant qu’elle provenait de la planète Ummo, située à 14,4 années-lumière de la Terre. Il devient ainsi le premier interlocuteur privilégié des Ummites, Ummanos d’un autre système stellaire, recevant des centaines de lettres dactylographiées par courrier, contenant des informations, en langage scientifique, sur tous les domaines de la connaissance, relatifs à une autre espèce et à la civilisation humaine. Quarante autres destinataires ont reçu les lettres Ummite entre 1966 et 1980, élargissant leurs contacts avec d’autres pays d’Europe et d’Amérique du Nord.

C’est la première et la seule fois que des extraterrestres présumés établissent un contact écrit, par le biais de lettres dactylographiées dans différentes langues de notre planète, comme l’espagnol et le français, qui a initié le contact, adressé à différents destinataires terriens. La richesse des informations contenues dans ces lettres a suscité l’intérêt et la curiosité de milliers de personnes à travers le monde, qui étudient méthodiquement les documents disponibles sur Internet à www.ummociencia.com  Un contact à long terme a été établi, initié en 1966 avec la diffusion de lettres et de communications téléphoniques, la dernière lettre étant cataloguée par ummociencia en 2015, et en 2012 Twitter a été ajouté comme forme de communication complémentaire. Cette variété de moyens de communication, qui accompagne notre propre avancement technologique, montre une diffusion large et organique de contact de nos jours, depuis les lettres dactylographiées qui ont commencé à recevoir les premiers contactés par les Ummites.

L’activité de faire connaître sa civilisation à travers les lettres était dynamique et c’est d’elle que résultent toutes les informations détaillées sur la psychobiologie, la physique, la chimie, les mathématiques, la géologie, la géographie, l’astronomie, la cosmologie, l’histoire, la sociologie, la religion, la philosophie, la métaphysique, la technologie. et la vie sociale sur la planète Ummo, constituant un corpus documentaire de contacts prétendument extraterrestres qui ne peuvent jamais être niés en tant que tels, bien qu’ils aient subi les conséquences effectives du recouvrement, notamment pendant la période de la guerre froide, tout en conservant le statut de fraude jusqu’à maintenant !

Mais comment les Ummites ont-ils connu notre existence et sont-ils arrivés ici? Comment nous ont-ils découverts perdus dans l’immensité de l’univers? Ils disent qu’en 1934, une mission de l’Institut géographique de Bergen, à la Terre-Neuve, effectuait des expériences pour tester la possibilité d’utiliser l’ionosphère comme réflecteur pour les communications radio à longue distance. L’un des messages en code Morse aurait échappé à l’ionosphère, gagnant librement l’espace libre, étant détecté sur la planète Ummo.

Uma vez a Terra localizada, os ummitas explicam que uma dobra hiperespacial, propagando-se no longo período de tempo que vai de 1943 a 1978, permitiu a viagem até nosso planeta, oportunidade também aproveitada por outras civilizações da nossa galáxia. É interessante lembrar que esse período da dobra hiperespacial indicado pelos ummitas abrange o início da Era Moderna dos Discos Voadores, passando pelo acidente Eben em Roswell e indo até o final da Operação Prato, em 1978.

Une fois la Terre localisée, les Ummites expliquent qu’un pli de l’hyperespace, s’étalant sur la longue période de 1943 à 1978, a permis le voyage vers notre planète, une opportunité également mise à profit par d’autres civilisations de notre galaxie. Il est intéressant de rappeler que cette période de pli de l’hyperespace indiquée par les Ummites couvre le début de l’ère moderne des soucoupes volantes, en passant par l’accident d’Eben à Roswell et allant jusqu’à la fin de l’Opération Prato, en 1978.

Vous allez alors lire les 1 400 lettres qui composent ce corpus documentaire. Et on commence à se demander qui pourrait être derrière un montage linguistique aussi détaillé et scientifique de tous les aspects d’une civilisation humaine intelligente et extra-planétaire. Le niveau de cohérence interne des textes est remarquable, même si la lecture des lettres est gênée par l’étrangeté qu’elle provoque à connaître une espèce étrangère, dont la première différence évidente, du point de vue anthropologique, est le fait d’être biologiquement grégaire, où l’individu ne se reconnaît comme tel qu’en référencé au groupe, ou  quelque chose de difficile à comprendre pour notre espèce, biologiquement individualiste, toujours en difficulté pour promouvoir la vie collective.

Ummo et les Ummites

La planète Ummo tourne autour d’une étoile naine rouge, qu’ils appellent IOUMMA. Ummo est légèrement plus grande que la Terre, mesurant 14 502 km. Les jours sur UMMO durent environ trente et une heures terrestres. Il n’y a qu’un seul continent sur la planète, plein de lacs. L’océan occupe 62% de la surface de la planète. L’orbite circulaire d’Ummo autour d’IUMMA conduit à une indifférentitation des saisons. Ummo a une atmosphère plus dense que la Terre, qui filtre les rayons cosmiques responsables des changements génétiques. Les Ummites ont ainsi développé une seule ethnicité, et la planète a moins de diversité de vie que la Terre. Le seul continent d’Ummo est en proie à des vents constants et la température de la planète est similaire à celle des pays nordiques.

Dans la lettre D41-3, nous pouvons mesurer l’étrangeté qu’un humain terrestre ressentirait en visitant ce monde extraterrestre: «Nos nuits sont intensément sombres. Nous ne pouvons pas apprécier, comme les terrestres, ce merveilleux spectacle (que vous oubliez immergés dans ces monstres d’asphalte, de béton et d’acier des grandes villes) du satellite lunaire. Les étoiles que nous observons sont également très nettes lorsque la voûte céleste est exempte de concentrations nuageuses. Au lieu de cela, est beaucoup plus fréquente que sur la planète Terre, même aux latitudes équatoriales, ce que nous appelons UULIBOOA (équivalent aux lumières nordiques).Le ciel prend alors une apparence impressionnante. De longs rubans verts et violets semblent pendre horizontalement à différentes hauteurs (lorsque la latitude est plus grande, les rubans montrent une plus grande verticalité). A l’horizon, le chromatisme vert ou magenta vire au jaune pâle ou légèrement orange ».

Ummo s’est formé il y a 9 millions d’années, contre 4,5 millions d’années sur Terre. Les Ummites sont passés de l’état animal à l’état d’Ummanos producteurs de civilisation lorsque leurs cellules ont résonné avec un super organisme, BUAABEEI, dans le vertigineux langage Ummite, «âme collective» ou structure psychique planétaire, à laquelle chaque «âme individuelle» serait connectée grâce au cristal de kryptonite présent dans chaque cellule et à une structure située dans l’hypothalamus humain.

La longue période d’évolution de l’espèce Ummite a abouti à la duplication de toutes les capacités cérébrales communes à toutes les espèces humaines dans le cosmos, car dans les lettres, elles réaffirment ce que nous savons déjà, que la nature suit des lois, et que l’une d’elles est la loi d’orthogenèse, où l’intelligence prend nécessairement forme humaine, partout où elle apparaît dans l’univers.

La duplication des capacités cérébrales se reflète dans le langage, capable de transmettre, par la répétition des mots, deux ordres de pensée différents, simultanément. Ainsi, il existe une différence incommensurable entre la pensée logique Ummite et la nôtre. Alors que notre logique admet seulement qu’une proposition existe ou n’existe pas, ce qui est donc vrai ou faux, la logique Ummite travaille avec des potentialités, une proposition qui peut exister et ne pas exister, être fausse et vraie en même temps.

La morphologie Ummite est tellement similaire à la nôtre qu’ils passent inaperçus ici, étant grands, blonds, avec une peau claire, rappelant les terrestres nordiques. La psychobiologie Ummite est incompatible avec la nôtre, ce qui rend impossible la production d’hybrides de nos deux espèces.

La sexualité ummite (Lettre D41-13) est conditionnée par la structure physiologique, qui est peu différente de la nôtre. Tous les «mécanismes endocriniens qui régulent le courant hormonal» ont une morphologie identique, avec de petites différences dans le cas des femmes, résultant de différences environnementales, telles que des oscillations thermiques, une pression atmosphérique très irrégulière, des poids différents pour une même masse, du fait d’un haute gravité.

La grande grande autorité de la famille Ummite est l’homme, n’est jamais remise en question. Lisons ce qu’on nous dit dans la Lettre js388, 1988: «YEE (femme) remet entièrement à son mari. Il n’y a pas sur Ummo ce type de couple de la planète Terre, ou l’autaurité de l’homme n’est que nominale. Au contraire, les tendances masochistes des femmes d’Ummo sont plus fortes que celles des femmes sur Terre. Lorsque les filles et les garçons atteignent ce qu’ils appellent la «maturité mentale», un intense travail socio-psycho-éducatif commence, qui consiste en la formation sexuelle des jeunes Ummites.

La plupart des ummites perdent leur capacité à s’exprimer à la puberté, causée par une atrophie des organes phonatoires, et commencent à développer la télépathie au cours d’une longue période d’apprentissage. Cette capacité télépathique ne fonctionne qu’entre des personnes ayant des affinités et de l’empathie. La télépathie Ummite ne fonctionne pas avec des étrangers.

Il y a tellement de détails sur la planète Ummo et la vie Ummite, que nous allons nous contenter d’évoquer quelques aspects qui semblaient différents de cette civilisation intéressante.

Contrairement aux Terriens, les Ummites déclarent que leur évolution artistique est pratiquement nulle, surtout en ce qui concerne la musique. Ils déclarent que la musique sur Terre est peut-être la plus expressive et la plus développée parmi les civilisations cosmiques qu’ils connaissent.

La connaissance de la psychobiologie régule tous les us et coutumes de la planète. Ainsi, nous lisons que le repas principal de la journée est le matin et commence par quelques minutes de silence. Tous les membres de la famille ferment les yeux et tentent de faire remonter à l’esprit des souvenirs agréables, créant ainsi un environnement de paix et de joie saine, indispensable à l’organisme humain. Il s’agit d’un impératif psychosomatique, car ils considèrent que les changements émotionnels négatifs, tels que les états d’anxiété, de terreur ou de peur, les chagrins et les inquiétudes, inhibent la ségrégation normale des sucs digestifs, ce qui provoque des troubles graves. C’est un exemple du pragmatisme des Ummites, qui, en connaissant leur propre psychobiologie, sont devenus capables de s’en guider pour évoluer en tant qu’espèce. La sensibilité olfactive des ummites est extrêmement développée. Le mélange des essences aromatiques est une activité très ancienne sur la planète, les femmes étant supérieures aux hommes dans l’exercice de cette activité, élevée au niveau de l’art, telle est la subtilité du mélange. Une bonne femme qui mélange les essences ne produira jamais le même parfum. D’une manière qui n’est pas politiquement correcte pour les normes terrestres, ils disent qu’une femme intelligente n’est jamais une bonne mélangeuse et vice versa ! L’art de mélanger les essences a ses fêtes publiques, où l’on réalise des mélanges d’essences spectaculaires dont les nuances aromatiques suivent un style enivrant et des normes esthétiques strictes (Lettre d41, 1966).

Les Ummites et la Science

La science présentée dans les lettres est le moyen le plus fiable d’évaluer la réalité extraterrestre de la communication : y a-t-il une rationalité scientifique dans les informations que les lettres transmettent, ou le langage employé est-il fantaisiste, seulement en apparence scientifique, ce qui accrédite la thèse de la fraude ?

Deux facteurs ont une incidence directe sur le mode de transmission de la science ummite, et interfèrent également dans la preuve scientifique de ses théories : le soin d’insérer des malentendus et des informations erronées pour éviter le développement prématuré et le mauvais usage qui en résulte de certaines connaissances transmises. Selon les lettres, toutes ces informations doivent être assimilées au fil du temps, et les Ummites ne manquent pas l’occasion de souligner l’impatience de l’homme terrestre, qui croit pouvoir acquérir en peu de temps les concepts complexes d’une civilisation beaucoup plus avancée.

 Les connaissances utilisables transmises par les ummites ne semblent être que cent ans plus avancées que nos connaissances scientifiques actuelles. Cela nous amène à penser qu’ils nous ont transmis une sorte de bê-a-bá des concepts de base de leur science et de leur civilisation avancées. Ils affirment que les différences de langage sont le plus grand obstacle à la transmission de concepts et à des démonstrations technico-scientifiques.

Pour avoir une idée de la crédibilité scientifique de la science ummite, nous reproduisons ici l’évaluation récente faite par Christel Serval, sous le pseudonyme de Stone Gardenteapot[2] . Selon lui, les Ummites ont révélé en 1966 :

Que nous surestimons l’âge de l’univers, a fait progresser en trente ans les informations sur notre connaissance de l’époque.

Qu’une grande partie de la matière et de l’énergie de l’univers est inconnue et induit des effets gravitationnels colossaux. Cette déclaration sera assimilée et validée par la science terrestre à la fin des années 80, une quinzaine d’années après la lettre Ummite.

Que contrairement à ce que notre science a déduit de nos observations en 1966, les premiers moments de l’univers étaient de gigantesque expansion. Il a fallu treize ans pour que les problèmes de la théorie du Big Bang soient mis en évidence, et quarante-huit ans pour l’émergence de nouveaux instruments permettant de vérifier cette affirmation.

Que l’expansion de l’univers, contrairement à ce que les sciences de la Terre postulaient en 1966, n’est pas constante. Ces données ont été vérifiées trente-trois ans plus tard.

Que non seulement l’expansion de l’univers n’est pas constante, mais qu’elle évolue selon une fonction périodique non sinusoïdale. Cette annonce, totalement absurde en 1966, a été reprise par une publication de 2015, soit près d’un demi-siècle après la communication ummita, avec l’étude détaillée de l’immense base de données collectée par le satellite Planck.

Une autre information ummite est sur le point d’être validée par notre science. En 1966, les Ummites ont parlé de biologie moléculaire, affirmant la présence de chaînes de Krypton dans toutes les cellules des êtres vivants, qui jouent un rôle fondamental dans l’évolution des espèces et dans l’interaction de l’être humain avec l’univers.

Jean-Pierre Petit et la science ummite

Le physicien de renommée mondiale Jean-Pierre Petit est l’un des destinataires français des lettres qui n’ont pas pu résister à leur appel, déclarant que “les documents Ummo n’ont pas d’équivalent dans cette constellation de messages et de documents liés au phénomène ovni parce qu’ils ont la couleur de la science et emploient son langage. Ils se prêtent alors à une analyse scientifique.” Cette possibilité devient aussi l’occasion de prouver l’authenticité des documents.

Jean-Pierre Petit a pris connaissance des Lettres en 1975 par l’intermédiaire d’un ami astronome. Le langage scientifique et technique des textes ummites a intrigué le scientifique qui a rassemblé près de mille pages traitant “pratiquement tous les sujets, de l’informatique à la structure du cosmos, en passant par la mécanique des fluides”. Des mois plus tard, il travaillait déjà à tester la science qui se présentait à travers des expériences et des calculs. Fin 1975, il publie les premiers résultats dans le rapport de l’Académie de Sciences de Paris, où il a décrit un dispositif qu’il a appelé « l’aérodyne MHD », a décrit un dispositif qu’il a appelé “aérodyne MHD” qui se déplace en créant un vide grâce à des forces magnétiques.  Ce dispositif extrait de la science ummite n’a jamais été contesté par les scientifiques de l’Académie des sciences française. En 1977, il a écrit deux autres articles où il a proposé l’hypothèse des univers jumeaux avec des directions de temps opposées, une théorie qui a été validée par la science contemporaine.

Avant de savoir si les lettres sont d’origine extraterrestre, Jean-Pierre Petit considère les lettres comme une “formidable machine à penser”. De nombreux scientifiques ont étudié ces lettres, mais le physicien français Jean-Pierre Petit a été le seul à risquer sa carrière scientifique, en présentant à ses pairs, dans le prestigieux magazine de l’Académie des sciences, ce qu’il avait découvert grâce à des expériences suggérées par la science de l’Ummita.

En 1991, il a décidé de révéler la source d’inspiration de ses découvertes en publiant un livre qui a eu un grand impact médiatique et lui a valu une convocation pour fournir des explications à la plus haute instance de la recherche scientifique de son pays, le Centre national de la recherche scientifique, le CNRS. Étonnamment, pour avoir impliqué la science officielle dans une casuistique ufologique, ses travaux ont obtenu l’approbation du CNRS, qui l’a engagé, mais en parlant toujours en son nom propre et non au nom de l’institution.

Réalité, fiction et recouvrement

Entre réalité, fiction et recouvrement, les documents de Serpo et d’ Ummo présentent tous deux des incongruités quant à l’emplacement de leur système stellaire d’origine. Serait-ce une coïncidence que cette imprécision, qui suscite des soupçons d’erreurs de calcul et d’incohérence scientifique, pour dicréditer l’origine extraterrestre des connaissances transmises ?

La localisation de la planète Serpo dans les rapports est l’un des problèmes où s’articulent vérité scientifique et dissimulation, créditant et discréditant en même temps la réalité du contact. Passons aux effets sociaux, en examinant la discussion dans www.serpo.org  sur l’origine des Ebens dans le système binaire Zeta Reticuli, identifié par l’observation astronomique comme un système binaire lointain, où les deux étoiles sont séparées par 350 milliards de miles. Dans la perspective d’une planète en orbite autour de Zeta Reticuli 1, Zeta Reticuli 2 apparaîtrait comme un point lumineux dans le ciel. Cependant, tant les informations astronomiques avancées par Anonymous, que le rapport lui-même extrait de la mission, indiquent un système binaire proche. Le rapport indique que “l’éclat des soleils de la planète EBEN a également causé des problèmes. Bien qu’ils portent des lunettes de soleil, ils souffrent toujours de la luminosité du soleil et du danger de l’exposition au soleil. Les niveaux de radiation de la planète étaient un peu plus élevés que sur Terre. Ils se couvraient tout le temps soigneusement”. Le commentateur conclut son analyse en suggérant une présentation confuse de la réalité extraterrestre à des fins de dissimulation : “Si Serpo existe et que son système stellaire est effectivement un binaire proche, soit les observations astronomiques actuelles sont erronées, soit le système stellaire n’est pas du tout Zeta Reticuli. Si cette dernière proposition est vraie, il y a toutes sortes de raisons plausibles pour cette occultation. Il a été suggéré que les célèbres Grays – que les Anonymous prétendent curieusement être d’Alpha Centauri, et qui, étant responsables des enlèvements peuvent être dans une certaine mesure hostiles, sont en fait de Zeta Reticuli, les Ebens sont en fait d’Alpha Centauri (qui est un binaire proche), et que les deux doivent avoir été délibérément confondus par les milieux du renseignement du gouvernement américain dans ce rapport pour faire passer les Grays pour inoffensifs et amicaux”.

Les lettres ummita apportent également des informations incohérentes concernant l’identification de l’étoile IUMMA avec l’étoile Wolf 424, qui serait un système binaire, mais les lettres ne mentionnent aucun compagnon pour l’étoile IUMMA. La controverse sur l’identification du soleil ummita révélerait également un manque de connaissance de l’astronomie qui discréditerait l’origine extraterrestre du contact. Maintenant, les Ummites précisent que beaucoup de ces erreurs, en plus d’être dues à l’énorme différence mentale qui nous sépare, ont été volontairement introduites dans les lettres, comme stratégie pour empêcher l’utilisation abusive des connaissances scientifiques et technologiques transmises.

Aucun des deux contacts de longue durée n’est disposé à donner son adresse sans équivoque. Pourquoi ? Preuve de sagesse, en évitant que la rapidité des progrès technologiques et scientifiques de l’homme, sa curiosité et son avidité ne guident tout notre effort spatial vers ces planètes ? Pour l’instant, nous étudions les documents.

                                                     Rio de Janeiro, le 10 août 2020.


[1] Bien que l’acronyme EBE (Extraterrestrial Biological Entity) nécessitait l’utilisation du genre féminin, ces entités ont fini par être assimilées à la race extraterrestre dite, commençant à désigner tous les habitants de la planète Serpo et sa civilisation.

[2] Stone Gardenteapot, Ummo, l’avertissement, Atlantes Editions, Paris, 2016.


*Lire aussi: L’île João Donato et les Lettres Ummites, par Lallá Barretto.